Sauvegarde du patrimoine : Sobriété… Inventivité !

La sauvegarde du patrimoine passe souvent par la mise en pratique d’une gestion des risques, traitée en détail dans de nombreux guides et réglementations à juste raison. Cette approche demeure à ce jour la première justification de la mise en oeuvre de l’auscultation.

Cependant cette forme de gestion ne permet pas de considérer la crise environnementale dans sa globalité, si ce n’est par le biais d’une conformité vis à vis des contraintes réglementaires.

L’auscultation propose, par le biais de l’observation et l’appui de personnes qualifiées, de nombreuses opportunités d’optimisations structurelles et de réparations, en autorisant par exemple :

  • la mise en oeuvre de matériaux innovants (matériaux recyclés par exemple),
  • de techniques de confortement, de réparation, voire de transformation, permettant de conserver une partie ou la totalité de l’ouvrage dégradé.

Plus spécifiquement, la méthode observationnelle, également nommée « dimensionnement interactif », est déjà largement éprouvée et présentée dans l’Eurocode 7. Elle s’appuie sur l’auscultation pour adapter la phase de construction aux observations, selon des scenarii prédéfinis en phase d’étude.

Encore assez peu employée son utilisation trouverait pourtant toute sa justification dans les opérations de réparation et de maintenance de l’ouvrage, afin d’encourager et permettre les choix constructifs « alternatifs », mêlant innovation et sobriété.

La crise environnementale que nous vivons contribuera au moins, si pour le moins nous nous engageons à l’amoindrir, à nous appuyer d’avantage sur la formation des ingénieur·e·s (futurs et actuels) et la recherche de sobriété systématique.

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